130 heures de bénévolat

avec 3 à 4 bénévoles présentes toutes les semaines !

Il y a eu 40 personnes bénéficiaires orientées par l’ESCO (Espace Solidarité Côte d’Or), la PMI (Protection Maternelle et Infantile), SOS refoulement, le PRE (Programme de Réussite Éducative), l’ADEFO (Association Dijonnaise d’Entraide des Familles Ouvrières), la Maison des associations et par notre Référente Famille !

Pour l’occasion, nous avons interrogé Maria, Sylvie et Silvana !

MARIA

Comment avez vous connu le Cercle Laïque Dijonnais ?
Pour moi, cela fait plus de 10 ans par la professeure de Flamenco (Mélanie), qui faisait des cours au Cercle et à la Maison Maladière. J’ai donc pris des cours et des stages au Cercle.

Pourquoi avoir fais la démarche de franchir les portes en tant que bénévole ?
Je suis à la retraite depuis 2 ans, j’ai du temps et en plus toutes les activités sont arrêtées avec les mesures sanitaires liées au COVID-19. Alors je me suis dis : pourquoi pas !

Qu’est ce qu’être bénévole pour vous ?
C’est donner un peu de son temps pour aider les autres. J’ai toujours été bénévole et à chaque fois j’essaye de m’investir un petit peu dans ma vie.

Et pour le vestiaire ?
C’est un peu spécial car ici il fallait tout construire avec l’aide de tous les bénévoles (et d’Élodie, la référente famille du Cercle). On est parti de 0 et je trouve que c’est bien! Au départ, on ne savait pas dans quel sens partir et c’était un peu vague : on ne savait pas comment fonctionner. Donc on est partis sur plusieurs idées que l’on a modifié et tout peut encore bouger. Car c’est en faisant les choses que l’on s’aperçoit de ce qui marche et ce qui ne fonctionne pas comme prévu. Au début, on s’est dit « faisons un inventaire », c’était une bonne idée, mais il y a beaucoup trop de choses et les articles ne sont pas figés. Mais là, avec un éventail immense (du bébé jusqu’à l’adulte, homme et femme). C’est tellement vaste que tenir un stock, c’est vraiment trop compliqué à traiter.

Et pour le côté solidaire ?
C’est aussi pour ça que je me suis investie. Je ne veux pas faire Causette, mais je viens d’une famille assez pauvre. On était 6 enfants, il n’y a que mon père qui travaillait et les temps étaient durs. On n’avait pas par exemple ce type de vestiaire collectif. Actuellement, je suis très bien dans ma vie donc j’estime pouvoir donner de mon temps ! Et j’ai toujours donné de mon temps, j’ai été un peu bénévole partout. Une fois que je m’investis, si je commence je vais jusqu’au bout. Je n’y vais pas qu’une fois ou deux, je suis comme ça !

Fonctionnement du vestiaire ?
Élodie a des demandes par les assistantes sociales car ce n’est pas un vestiaire porte ouverte : il faut être orienté. Nous donnons rendez-vous aux personnes qui en ont besoin.

Belles rencontres ?
Oui, déjà Élodie ! Et d’autres bénévoles (Sylvie, Silvana…) qui s’investissent beaucoup. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Une couturière va sûrement venir bénévolement pour faire des ourlets et des retouches.

  SYLVIE

Comment avez vous connu le Cercle Laïque Dijonnais ?
En passant devant, j’habite dans la rue ! Je ne savais pas que ça existait.

Pourquoi avoir fais la démarche de franchir les portes en tant que bénévole ?
J’ai vu de la lumière, je suis rentrée. Je me suis dis que je pourrai être utile sur ce projet. Je pensais au départ que c’était comme « la cravate solidaire », mais en faite ce n’est pas le même principe.

Qu’est ce qu’être bénévole pour vous ?
C’est accorder du temps sans intérêt matériel ou financier. Je suis issue d’une famille de bénévoles et mon conjoint l’est également. Depuis l’âge de 15 ans, j’en fais également : une seconde nature pour moi ! C’est un état d’esprit !
Mais je n’avais encore jamais fais de vestiaire solidaire, c’était plus des missions au service de la santé.

Fonctionnement du vestiaire ?
On tri du matériel, on range, on place, on essaye de trouver une méthode de rangement. C’est pas si simple ! Après c’est sur rendez-vous : Ils viennent, on les habille ! On doit aussi réguler le fait que les personnes ne partent pas pleines de valises pour qu’il y en ai pour toutes et tous.
Nous on vient 2 à 3 après midi par semaines. Si il y a de nouveaux et de nouvelles bénévoles, ça permettrai de faire sûrement des roulements et ça serait super.
Dans l’avenir, on peut sûrement apprendre à des personnes à recoudre un bouton, à faire un ourlet, à faire sa propre lessive en rappant du savon et des trucs et astuces qui peuvent changer le quotidien et qui coûte moins cher que les produits industriels tout fait.
Donc échanger et se rencontrer pour recycler/customiser plutôt que jeter des choses.
Vivement la fin du Covid pour pouvoir aussi se poser autour d’un café ou d’un thé et qu’il y ai des moments conviviaux !

De belles rencontres ?
Oui, à la fois des professionnels et un milieu que je connaissais déjà. Notamment des travailleurs sociaux car mon conjoint en était un. Et aussi avec les bénévoles et les bénéficiaires. Je me souviens de ce moment d’échange avec une petite fille de 12 ans toute souriante avec sa maman, c’était vraiment très fort. Elles viennent du Bangladesh. C’était sa petite fille qui traduisait pour sa maman qui est à l’abri de nuit pour l’instant. On lui avait trouvé une jupe sympa, elle nous a dis « oh non, ça me stress de porter des jupes à l’école ». Je me suis dis qu’elle avait déjà tout compris !

SILVANA

Comment avez vous connu le Cercle Laïque Dijonnais ?
Je suis venu ici pour mon fils, pour qu’il puisse avoir une aide aux devoirs et des activités. Et après, c’était pour des cours de français pour moi dispensé par le CESAM. J’ai également pu avoir des vêtements par le vestiaire et des légumes du jardin de Corcelles-les-Monts.

Qu’est ce qu’être bénévole pour vous ?
En Albanie, j’ai déjà travaillé dans une fondation où on aidait des personnes, notamment celles atteintes d’un handicap. C’était plein de tâches du quotidien : faire à manger pour les apporter à différentes familles, apporter des vêtements…

Belles rencontres ?
Je ne connaissais pas beaucoup de personnes en France, ça m’a permis d’en rencontrer de nouvelles. C’est essentiel pour moi car je veux m’intégrer et m’insérer dans la société pour vivre sur Dijon !

Nous souhaitons remercier chaleureusement toutes les bénévoles du vestaire !

Maria, Sylvie, Estelle, Silvana, Ndeye-Marame, Anne-Sophie, Mary et la toute fraîchement arrivée Karima…